Elles sont pauvres en calories et en graisses, et riches en protéines et en collagène. Le peu de graisses qu’elles contiennent sont les acides gras insaturés essentiels oméga-3 et oméga-6. Environ 25 à 30 espèces de méduses dans le monde sont comestibles, dont quelques-unes dans les eaux australiennes.

Un mets délicat en Asie

La consommation de méduses n’a rien de nouveau dans certaines régions du monde. Elle est consommée depuis des centaines d’années dans de nombreux pays asiatiques, généralement en salade, froide ou marinée.

« J’étais un grand mangeur de méduses lorsque j’étais en Chine », raconte Chris Yan, chef exécutif du Lotus Dining Group à Sydney.
« Il y a trente ans, les gens mangeaient de la méduse lors d’occasions spéciales, comme les mariages, les anniversaires et les festivals, car elle était chère. De nos jours, la méduse est devenue un plat courant sur la table à manger. »

Il l’a déjà mise au menu de Lotus Galleries, dans une salade avec du céleri, des échalotes et une sauce au soja et au sésame. Si la plupart des clients chinois ont adoré le plat, les Australiens étaient parfois curieux, parfois effrayés à l’idée de l’essayer, dit-il.

Comment faire de la méduse un aliment populaire ?

En Nouvelle-Zélande, le chef Jacob Brown, qui cuisine avec des méduses depuis quelques années dans son restaurant The Larder à Wellington, a trouvé un moyen d’aider à familiariser les personnes qui ne sont pas si sûres. « Les gens ne sont pas forcément ouverts à l’idée de manger des méduses seules, alors j’ai tendance à les utiliser mélangées à du whitebait », explique-t-il.

Lisa-Ann Gershwin, chercheuse au CSIRO, affirme que les gens ont tendance à apprécier l’aspect nouveauté de ces produits :
« Vous allez dans un restaurant chinois et si la méduse est au menu, vous aurez peut-être envie de l’essayer pour l’exciter, mais ce n’est pas quelque chose que vous mangerez régulièrement ». Elle pense que le soutien d’un chef célèbre ou l’utilisation de méduses dans une émission de télévision comme MasterChef Australia pourrait inciter plus de gens à en manger.

« Tout d’un coup, ce serait quelque chose de tendance et de délicieux et une protéine minceur », dit-elle.

Comment et où la manger ?

La méduse a un goût très délicat, parfois un peu salé. C’est plutôt la texture qui est importante, quelque part entre un concombre et une nouille de verre, pas aussi gélatineuse qu’on pourrait le croire.

Pour l’essayer, rendez-vous dans un restaurant chinois, vietnamien ou japonais. Vous la verrez souvent au menu et sur les chariots de yum cha, dans des salades avec du poulet ou du canard.

Quel est le goût de la méduse ? La méduse a-t-elle bon goût ?

Le goût varie légèrement selon que vous choisissez des méduses fraîches ou des méduses séchées. Les méduses fraîches ont une saveur très délicate et douce, caractérisée par un goût légèrement salé et moelleux. En revanche, les méduses séchées peuvent sembler plus fermes à première vue. Mais dès la première bouchée, sa fermeté cède progressivement et procure une sensation de douceur sur la langue.

Valeur nutritionnelle de la méduse

Bien que la méduse contienne peu de calories, elle contient plusieurs nutriments essentiels, tels que des protéines, des antioxydants et d’autres minéraux vitaux. En outre, elle contient une petite quantité de collagène, de phosphore, de magnésium et de calcium. D’après les données ci-dessus, il est clair que la méduse présente plusieurs avantages pour la santé.

La présence de sélénium et de choline peut réduire le risque de développer plusieurs problèmes de santé, tels que les maladies cardiaques, les symptômes d’anxiété, certaines formes de cancer et les problèmes liés à la thyroïde. Manger de la méduse peut également améliorer votre peau. La raison en est qu’elle contient du collagène, qui est essentiel à la régénération des cellules de votre peau.