L’on souhaite bien élever les enfants, à préserver continuellement leur bien-être et celui des autres. En matière de change, la plupart des parents préfèrent parfois opter pour des couches jetables aux dépens de couches lavables. Nombreuses en sont les raisons. Pourtant, du point de vue écologique, le bilan établi est sans appel : les couches jetables ne sont pas respectueuses de l’environnement. En réalité, c’est tout le cycle de vie de ces articles de change qui est compromis.
Les industries de fabrication de couches jetables rarement vertes
En moyenne, un enfant a besoin d’être changé à près de 5 000 fois jusqu’à ses trois ans. Il n’est plus à démontrer que ces articles sont issus des grandes chaines de fabrication industrielle. Cette production en masse constitue pourtant un fléau pour l’environnement. Les différents procédés de fabrication sont très énergivores, à ne citer que le blanchiment au chlore donnant l’éclat des couches jetables.
La composition réelle des couches jetables n’inspire pas également une empreinte très écologique. Elle démontre la présence d’un taux élevé de plastique et une utilisation de matière issue du bois. Le gel absorbant est aussi un composé chimique qui nuit à l’environnement. Par ailleurs, différents organismes ont pu relever des traces de produits organiques toxiques dans les couches jetables.
En outre, les différentes études portant sur les impacts environnementaux des couches jetables ont conclu que cette étape de fabrication est la plus pollueuse. Certains analystes ont, par contre, soulevé que la phase d’utilisation est exempte de pollution, affaire à suivre…
Des couches jetables difficiles à éliminer dans l’environnement
Certes, les couches jetables ne font plus appel à aucune ressource pendant leur utilisation. Toutefois, il est important de s’intéresser à leur fin de vie, c’est-à-dire la prise en charge des déchets. Encore une fois, les couches jetables causent bien des torts à l’environnement. Elles ne sont pas ni compostables ni biodégradables.
La seule option de traitement en fin de vie des couches jetables est de les incinérer. Pourtant, ce procédé amène encore de la pollution… Tout ceci pour dire que les couches jetables ne sont pas des produits verts. Certes il y aura encore l’alternative de l’enfouissement, mais qui reste rare. Le recyclage des couches jetables est la seule initiative possible pour les organismes écologiques pour limiter la pollution.
Heureusement, quelques pépites de l’entreprise aussi bien locales qu’étrangères ont pu développer tout un système de valorisation des déchets de couches jetables. La mise en place de cette économie circulaire ne suffit cependant pas à combler l’impact environnemental mondial de ces articles pour bébé.
L’alternative aux couches jetables n’est-elle pas aussi nocive pour l’environnement ?
La prise de conscience écologique de bon nombre de personnes a ensuite conduit à la transition vers des couches lavables, c’est-à-dire réutilisables. Comme leur homologue, ces derniers ont également fait l’objet d’études approfondies sur leur impact environnemental.
Ces analyses ont pu démontrer que les couches lavables sont moins polluantes. Il y aura toutefois des réflexes d’utilisation pour que celles-ci puissent être hissées au rang de « change bébé zéro déchet ». Le cycle de lavage est au cœur de ce sujet. Les spécialistes conseillent seulement d’utiliser que des appareils à faible consommation énergétique. Il est par ailleurs demandé de n’utiliser des électroménagers qu’en cas de grande nécessité.
À la production et la gestion des couches lavables en fin de vie, aucun impact négatif sur l’environnement n’est relevé. Les matières utilisées sont intégralement naturelles, donc compostables et recyclables. Par ailleurs, la plupart des entreprises qui fabriquent les couches lavables revendiquent généralement le statut « écoresponsable ».