Faire attention à ce que nous mangeons est primordial pour notre santé métabolique, comme nous l’explique le médecin et orthopédiste, Thomas Le Carrou à Dinan. Aujourd’hui, la nutrition intègre l’alimentation, ses déterminants psychologiques et l’activité physique influençant les dépenses énergétiques.
Le renforcement de la santé métabolique par des aliments sains
Il est nécessaire de renforcer sa santé métabolique avec une nourriture composée de plus de fruits et de légumes et bien sûr de moins de viande. « Cet équilibre est un des meilleurs moyens pour adopter un meilleur comportement nutritionnel » souligne Thomas Le Carrou.
Une réduction de la consommation de viandes rouges
Les médecins préconisent la limitation de la consommation des viandes de bœuf, de mouton, de porc, etc. Ainsi, la consommation en viande rouge ne doit pas excéder 500 g par semaine. Par contre, il faut privilégier la volaille, ainsi que deux portions par semaine de poissons et fruits de mer. Par ailleurs, les personnes favorisant des repas riches en fruits et légumes sont moins exposées aux troubles métaboliques.
Ainsi, il est constaté une meilleure santé chez les populations nourries de repas méditerranéens. Avec ces repas, les viandes apportent le goût, mais n’en constituent pas l’élément central. L’alimentation méditerranéenne est constituée principalement de légumes, de fruits, de céréales, de légumineuses, de poissons, de lait fermenté et d’huile d’olive.
Thomas le Carrou parles des bonnes habitudes alimentaires
Le médecin Thomas le Carrou explique que des aliments riches et variés conduit à une bonne santé, et ce, de la conception jusqu’à l’âge adulte. En effet, une nourriture riche et équilibrée d’une femme enceinte entraîne une meilleure santé du fœtus. Cet impact continue jusqu’après le premier anniversaire du bébé. En plus, les adultes doivent favoriser les aliments renforçant le métabolisme tels que les huiles de poisson, le miel, les fruits secs, etc. En outre, il est recommandé de privilégier les produits non transformés bruts, de saison, et issus de l’agriculture biologique. De plus, il est conseillé d’éviter l’usage des compléments alimentaires.
Quel est l’impact de la nourriture sur notre forme physique?
Nos habitudes alimentaires ont des effets sur le développement de certaines pathologies chroniques. Elles ont aussi une conséquence directe sur notre état physique.
Le bien-être physique en général
Le déséquilibre du métabolisme provoque non seulement le développement de plusieurs maladies, mais aussi un mal-être profond. Ainsi, une nourriture grasse et sucrée entraîne une fatigue récurrente chez les individus qui la consomme. Une personne ayant consommé du fast-food aura du mal à rester éveillée après son repas. En effet, l’organisme aura besoin de beaucoup d’énergie pour la digestion. Par contre, un repas constitué d’aliments tels que le poisson, les fruits et légumes, booste notre énergie.
Les troubles métaboliques chroniques non transmissibles
De nombreuses études ont démontré des liens entre les aliments et certaines maladies chroniques non transmissibles. En effet, des travaux ont montré l’impact des facteurs nutritionnels sur le développement de certains cancers, l’ostéoporose, l’obésité ou les maladies cardiovasculaires. Aussi, les mauvaises habitudes nutritionnelles ont pour conséquence, d’autres troubles métaboliques tels que le diabète de type 2 ou l’hypercholestérolémie.
Dans le même temps, des travaux épidémiologiques ont montré le rapport entre alimentation suffisante, équilibrée et diversifiée et la bonne croissance, la fertilité et le maintien de l’immunité. En outre, elle favorise la lutte contre les infections, un entretien de la masse musculaire et des performances cognitives. Ce qui permet de vieillir en bonne santé.